SNIA

Les entreprises de la nutrition animale travaillent chaque jour à résoudre l’équation qui intègre qualité, sécurité, compétitivité, tout en répondant aux attentes des clients et en assurant la durabilité des activités. Les engagements des entreprises réunies au sein du SNIA s’inscrivent dans une dynamique du secteur transcrite dans la démarche RESPONS, démarche sectorielle de responsabilité sociétale. La performance de la nutrition animale intégrant des engagements en faveur de l’environnement implique le secteur pour la pérennité et la durabilité de l’élevage en France.
François CHOLAT, Président du SNIA
Engagement n°1 Reconnaître, soutenir et valoriser la qualité et la sécurité sanitaire des ingrédients (matières premières, pré-mélanges et additifs), des aliments pour animaux et des produits animaux, garanties par les dispositifs volontaires et collectifs.
Action menée et résultats
Le SNIA poursuit son engagement pour la sécurité des intrants et des produits en s’impliquant dans l’association OQUALIM.
OQUALIM est l’association pour la sécurité sanitaire des aliments pour animaux qui pilote la certification des usines d’aliments du bétail sur cet enjeu et anime des plans de surveillance mutualisés.
En 2021, 284 sites de production d’aliments composés étaient certifiés selon le référentiel de certification de la nutrition animale et 257 sites participaient au plan Aliments (ces sites représentant plus de 95% de la production d’aliments composés complets fabriqués en France).
Les syndicats de la nutrition animale ont conçu un outil d’aide à la décision pour aider les fabricants d’aliments dans la gestion des signaux salmonelles. Cet outil, dénommé Salmo-check, vise à accompagner les fabricants étape par étape en cas de détection d’une salmonelle, au niveau des matières premières, des aliments composés ou encore dans l’environnement de l’usine. Si les alertes Salmonelles restent des évènements rares au regard de la pression de surveillance, ces situations surviennent parfois et l’outil permet dans ce cas de faciliter la gestion de l’alerte en question.
Engagement n°2 Avoir des pratiques professionnelles responsables en entreprise et avec les parties prenantes, dans un cadre réglementaire exigeant.
Action menée et résultats
Le SNIA a intégré la RSE au cœur de sa stratégie et de ses missions à travers le projet RESPONS. Cette démarche a permis de matérialiser le cadre collectif de responsabilité sociétale, sur lequel les entités (SNIA, entreprises du secteur et environnement professionnel) se positionnent pour guider l’amélioration des pratiques individuelles.
Une stratégie de RSE sectorielle a donc été donc construite et déployée avec les entreprises du secteur pour répondre aux enjeux économiques, sociaux, environnementaux et sociétaux. Cette stratégie est définie par des engagements et des actions concrètes, repères pour l’amélioration des pratiques.
L’AFNOR a procédé à l’évaluation du niveau de maturité RSE/RSO du projet RESPONS. Le SNIA a ainsi souhaité apprécier le niveau de maturité de sa stratégie, de ses pratiques et de sa capacité à animer ces ambitions avec son environnement
professionnel et sociétal. Les conclusions de l’évaluation ont mené à l’obtention du Label RSE engagé niveau confirmé.
Engagement n°3 Contribuer à la mise en œuvre de l’engagement pris en 2018 pour atteindre 100% d’approvisionnements durables en alimentation animale avec, pour les matières premières végétales, un objectif de non-déforestation et de non-conversion.
Action menée et résultats
Le SNIA, aux côtés des autres syndicats de la nutrition animale, a participé aux réunions de la FEFAC (fédération européenne) au sujet des lignes directrices « pour un approvisionnement responsable en soja ». Les discussions ont notamment abouti à la révision de ces recommandations européennes, pour qu’elles prennent en compte la déforestation et la conversion d’écosystèmes naturels, au-delà la législation du pays (critère n°34). En février 2022, le SNIA a encouragé ses adhérents à s’engager sur le Manifeste des fabricants d’aliments pour le soja, qui s’appuie sur les lignes directrices de la FEFAC pour apporter des garanties de non-déforestation / non-conversion sur les approvisionnements en soja importé d’Amérique du Sud.
Le SNIA, avec LCA Nutrition animale, a également organisé en novembre 2021 une réunion rassemblant un groupe de fabricants d’aliments pour analyser le projet de règlement européen pour lutter contre la déforestation et identifier les points qui seraient à améliorer pour que le texte ait un impact sur le terrain (produits animaux à intégrer dans le périmètre, les niveaux de traçabilité à prendre en compte, les biomes à considérer, etc.), tout en tenant compte de la réalité économique des entreprises. Ces informations ont ensuite été partagées avec la plateforme Duralim.
Engagement n°4 Améliorer la performance environnementale des aliments pour animaux et des productions animales.
Action menée et résultats
En 2021, les conseils d’administration des syndicats (SNIA et LCA NA) ont défini une stratégie bas carbone pour le secteur de la nutrition animale. Cette stratégie sectorielle a pour objectif de :
– Améliorer les outils disponibles auprès des fabricants d’aliments pour le calcul des impacts environnementaux ;
– Accompagner la transition soja standard vers un soja durable (en valorisant les gains carbone)
Cette dynamique sectorielle permettra de proposer des méthodes harmonisées pour prendre en compte les mesures d’impact carbone des aliments composés dans les méthodes d’évaluation de l’impact carbone des filières animales. Un groupe de travail « carbone » a été lancé, en avril 2021, pour coordonner l’action syndicale avec les besoins opérationnels des professionnels du secteur.
Attentes
Vis-à-vis de l’amont
Mettre à disposition des filières d’élevage des matières premières produites de manière responsable, à un prix abordable par le marché
Vis-à-vis de l’aval
Favoriser et valoriser les productions animales françaises