La Coopération Agricole Nutrition Animale / SNIA

"Le secteur de la nutrition animale est très impliqué dans la démarche Duralim, dont il juge les actions prioritaires. C’est la raison pour laquelle, en plus de mener des actions auprès de leurs adhérents pour les inviter à rejoindre la plateforme, la Coopération Agricole Nutrition Animale et le SNIA mettent à disposition des moyens humains pour l’animation de la plateforme. Une des actions syndicales majeures est la promotion de Duralim auprès des démarches gouvernementales telles que la Stratégie Nationale Protéine et la Stratégie Nationale de Lutte contre la Déforestation Importée afin de s'assurer de la bonne articulation des actions gouvernementales et de celles la plateforme. Au niveau européen, les deux syndicats de Nutrition Animale soutiennent une action concertée entre les pays pour l'autonomie protéique de l'Union Européenne. "Jean-Luc CADE (Président de la Coopération Agricole NA) et François CHOLAT (Président du SNIA)
Noel, Louise
Engagement n°1 Qualité et sécurité sanitaire des aliments
Action menée et résultats
Le SNIA et la Coopération Agricole Nutrition Animale font partie des membres fondateurs de l’association Oqualim, qui œuvre pour la sécurité sanitaire des aliments. Nous participons aux réunions pour les évolutions du guide de bonnes pratiques de la profession (référentiel RCNA) et des plans de contrôle mutualisés qui existent depuis 10 ans. Nous faisons également la promotion de la démarche auprès de nos adhérents fabricants d’aliments pour animaux.
305 sites certifiés RCNA.
96,5% de la production d’aliments composés est certifiée RCNA.
268 sites participent aux plans de contrôle mutualisé soit 86% de la production d’aliments composés.
Engagement n°2 Optimisation des ressources
Action menée et résultats
Maîtriser et anticiper les flux de matières première est un atout incontesté
pour les fabricants d’aliments pour animaux d’élevage. La Coopération Agricole Nutrition Animale et le SNIA ont donc participé à un travail exploratoire mené par le GIS Avenir Elevages. Ce travail a été mené en 2 temps avec tout d’abord une analyse bibliographique des sources de données disponibles et ensuite le développement d’une méthode pour identifier et quantifier les flux de matières
premières utilisées en alimentation animale. Le trajet des grains, coproduits et fourrages, de la production agricole jusqu’aux utilisateurs finaux, en passant par les différents maillons des filières, a été retracé sur la base de l’année 2015.
Les syndicats étaient membres du comité de pilotage du projet “Flux de matières premières”.
Afin de pérenniser ce travail et doter les filières d’un outil de suivi robuste, un consortium piloté par France Agrimer et regroupant les interprofessions végétales et animales, la Coopération Agricole Nutrition Animale et le SNIA est en cours de création. Son objectif ? Doter les filières d’un observatoire des flux de matières premières sur une base annuelle. Dans le cadre de ce projet de pérenisation de l’étude Flux de Matières Premières, les syndicats partageront les statistiques de production collectées auprès des fabricants d’aliments.
Engagement n°3 Protéines végétales durables
Action menée et résultats
La Coopération Agricole Nutrition Animale et le SNIA ont soutenu les approvisionnements en protéines végétales durables pour l’alimentation animale en :
1/ Contribuant à la réflexion autour de construction de la Stratégie Nationale Protéines végétales, pour que l’élevage français soit moins dépendant des importations.
2/ Encourageant leurs adhérents à s’appuyer sur les lignes directrices “soja responsable” de la FEFAC (Fédération Européenne des Fabricants d’Aliments Composés) pour leurs approvisionnements en soja durable. Les Syndicats participent également aux travaux de la FEFAC pour faire évoluer les lignes directrices “soja responsable”, notamment pour intégrer un critère allant au-delà de « zéro déforestation illégale », en réponse aux attentes de la société française.
1/ Les syndicats de nutrition animale ont apporté leur contribution à la réflexion autour de la Stratégie Protéines végétales française. Les syndicats ont ainsi indiqué les clés pour assurer le succès de cette Stratégie : garantir une disponibilité dans le temps des volumes et de la qualité des matières protéiques, maintenir la compétitivité des cultures protéiques, ainsi que leur qualité nutritionnelle et technologique, améliorer l’autonomie protéique de l’Europe et développer des outils industriels adaptés à de nouvelles sources de protéines.
2/ L’évolution des lignes directrices “soja responsable” de la FEFAC pour intégrer l’enjeu Zéro déforestation et zéro conversion au delà de la législation du pays concerné est en cours via la participation d’EUROFAC (représentation européenne du SNIA et de La Coopération Agricole Nutrtition Animale) au Soy Working Group de la FEFAC. La nouvelle version des Lignes Directrices sera publiée début 2021.
Engagement n°4 Connaissance de l’empreinte environnementale
Action menée et résultats
Le secteur de la nutrtition animale souhaite mettre en place une filière de collecte volontaire des déchets d’emballages des produits de nutrition animale. En addition au gain d’impact environnemental, cette initiative permettra aux éleveurs d’avoir des solutions de collecte à coût maîtrisé pour la reprise des emballages vides de produits de nutrition. Par ailleurs, le recyclage de tous les emballages constituera une obligation règlementaire à l’échelle européenne dès la fin 2024, échéance que pourrait anticiper le législateur français.
Depuis juillet 2019, La Coopération Agricole Nutrition Animale et le SNIA ont initié une réflexion conjointe avec les organisations de producteurs (en collaboration avec l’AFCA-CIAL) visant à mettre en place une filière de collecte et de recyclage des emballages vides des produits de nutrition en s’appuyant sur les réseaux de collecte existant, avec la volonté qu’elle soit opérationnelle au plus tard début 2023.
Attentes
Vis-à-vis de l’amont
La mise à disposition par les fournisseurs des informations sur les bonnes pratiques, l’origine et la durabilité des matières premières.
La mise sur le marché de « soja durable ».
Vis-à-vis de l’aval
Une communication positive autour des filières agricoles et agroalimentaires françaises, qui œuvrent au quotidien pour une agriculture toujours plus durable.
Une valorisation des progrès réalisés par les fabricants d'aliments en termes de durabilité.