AFCA-CIAL

Engagement n°1 Qualité et sécurité sanitaire des aliments
Action menée et résultats
L’AFCA-CIAL est membre du Conseil d’Administration et du Bureau d’OQUALIM. L’association et ses adhérents s’impliquent dans OQUALIM en participant activement aux groupes de travail.
En 2019-2020, elle a animé un groupe de travail OQUALIM sur l’intégration de la FAF dans le champ d’application du RCNA – Référentiel de certification de la Nutrition Animale.
L’AFCA-CIAL administre également le plan d’autocontrôle mutualisé « Compléments » pour OQUALIM.
En 2019, OQUALIM a travaillé sur :
– La certification des fournisseurs de matières premières grâce à la création d’un référentiel spécifique adapté (RCF – Référentiel de Certification des Fournisseurs).
– Le renouvellement de la reconnaissance mutuelle temporaire avec les autres schémas de certification, avec la création de la mention « RCNA international » mettant en valeur les certificats satisfaisant l’ensemble des exigences de reconnaissance mutuelle.
– L’extension du champ d’application du STNO (Socle technique « nourris sans OGM ») aux activités de distribution et de négoce
– La reconnaissance mutuelle entre les référentiels STNO et VLOG
Une forte implication des professionnels
Nombre de réunions OQUALIM en 2019 : 22 réunions
Nombre de professionnels impliqués : 28 professionnels adhérents AFCA-CIAL
Nombre de fabricants de prémélanges et d’aliments minéraux certifiés : 36
Le succès du plan d’autocontrôle mutualisé « Compléments » OQUALIM :
Participants : 37 entreprises, 51 sites de production
Engagement n°2 Optimisation des ressources
Action menée et résultats
L’AFCA-CIAL contribue à promouvoir les initiatives mises en œuvre par le secteur pour réduire la pression sur les ressources minérales et améliorer leur durabilité.
Les matières premières minérales sont indispensables dans l’alimentation des animaux. L’objectif est de limiter la pression sur ces matières premières, et permettre ainsi d’allonger le temps d’exploitation de ces ressources.
Avec l’appui de ses membres fournisseurs ou utilisateurs de matières premières minérales (carbonate, phosphate, magnésie, sel), l’AFCA-CIAL a rédigé pour Duralim un article sur les actions mises en place en faveur de leur durabilité : « Des matières minérales durables : des initiatives en cours au niveau de la profession ».
L’AFCA-CIAL a également fait intervenir, lors de son Assemblée Générale 2019, un fournisseur de matières premières minérales pour illustrer les enjeux et les actions en faveur de la durabilité des matières minérales.
Au travers de cet article et de cette intervention, l’AFCA-CIAL souhaite notamment sensibiliser les acteurs du secteur aux enjeux liées à l’épargne des ressources minérales, en mettant en avant les actions menées par les fournisseurs et utilisateurs de matières minérales sur l’amélioration des conditions de production, sur l’optimisation des procédés de transformation (recyclage…), et sur les efforts en matière de R&D sur les produits et la formulation des aliments afin d’en améliorer la digestibilité. Avec pour objectif final de réduire les quantités nécessaires pour couvrir les besoins des animaux et les rejets dans l’environnement.
L’information des professionnels du secteur et des parties prenantes :
Nombre de participants à l’AG de l’AFCA-CIAL : 80
Engagement n°3 Développement de l’agriculture de précision et des solutions de bio-contrôle
Action menée et résultats
Les plantes et produits à base de plantes ont un rôle reconnu dans la réponse aux enjeux actuels tels que la santé et le bien-être des animaux, la lutte contre l’antibiorésistance, les impacts environnementaux ou encore l’optimisation des ressources. Toutefois, du fait d’une règlementation complexe, leur mise en marché est difficile, et le nombre d’actifs de produits disponibles diminuent. Afin de faciliter leur utilisation, l’AFCA-CIAL a initié en 2018, un travail sur l’utilisation des plantes et produits à base de plantes en alimentation animale en organisant dans un 1er temps une journée technique sur le sujet, et dans un second temps en rédigeant un guide de bonnes pratiques. Ce guide a pour objectif :
– D’apporter des connaissances techniques sur les produits à base de plantes et leurs procédés d’obtention
– D’aider à la classification règlementaire des produits dont le statut est incertain (matière première ou additif)
– De proposer des recommandations sur les plantes utilisables ou non en alimentation animale
La rédaction du guide a mis 2 ans (2018-2020) et est achevée en octobre 2020. Une diffusion large du guide ainsi que sa promotion auprès des autorités françaises et des fédérations européennes sont prévues.
Un groupe de travail actif :
• Nombre de réunions du GT : 10 réunions
• Nombre de participants du GT : 22 professionnels
Organisation d’une réunion de présentation du guide de bonnes pratiques pour l’utilisation des plantes et produits à base de plantes en alimentation :
• Nombre d’entreprises adhérentes inscrites : 80
• Nombre d’inscrits : 140
Engagement n°4 Connaissance de l’empreinte environnementale
Action menée et résultats
L’AFCA-CIAL incite les professionnels à s’engager dans des démarches visant à réduire les impacts environnementaux. Dans ce cadre elle a organisé, lors de son Assemblée Générale en Juin 2019, une table ronde « La nutrition animale, contributeur essentiel à la durabilité des filières ». Cette table ronde regroupait des acteurs du secteur de la nutrition animale et des filières aval, venues témoigner de leurs enjeux et de leurs actions en matière de durabilité, autour : des atouts des acides aminés, de la nécessité de préservation des ressources minérales, de la valorisation des coproduits… En conclusion, la nutrition animale a des solutions à apporter pour améliorer la durabilité des filières animales, et mène des actions en faveur de la durabilité qu’elle doit mettre en valeur. Elle a un intérêt à explorer l’optimisation des formulations d’aliments sur des critères environnementaux et à utiliser les outils pour estimer l’impact environnemental global d’un système de production (ACV). Toutefois, la disparité entre les enjeux de durabilité en France, en Europe ou à l’export, impacte le modèle économique agricole local, avec une concurrence “déloyale” du reste du monde.
L’information des professionnels du secteur et des parties prenantes :
Nombre de participants à l’AG : 80