Association Nationale de la Meunerie Française

La meunerie et la nutrition animale sont deux secteurs qui font cause commune depuis de nombreuses années, ce qui donne tout son sens à l’adhésion de l’ANMF à Duralim, concrétisée en mars 2018.
Cette adhésion ne marque cependant pas le début des engagements des meuniers dans la durabilité des farines et des issues, co-produits valorisés à 99% en alimentation animale.
Dès 2000, l’ANMF s’est impliquée dans la création d’Hypérion, l’observatoire de la qualité sanitaire des céréales et produits céréaliers, dont les meuniers sont de grands contributeurs.
Cette démarche analytique est complétée par la révision du Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène en 2015, dont une partie est consacrée aux issues de meunerie, afin de garantir la qualité sanitaire des produits destinés à la nutrition animale.
L’ANMF a également incité au développement des filières de qualité respectueuses de l’environnement et participé à l’étude Acyvia pour disposer de l’empreinte environnementale des farines et des issues, accompagnée de 13 entreprises de meunerie, volontaires et représentatives du secteur, qui ont fourni des données et apporté leur expertise.
Lionel DELOINGCE, Président de l’ANMF.
Valorisation
Axe 1 : Qualité et sécurité sanitaire des aliments
DÉTAIL DE L’ACTION
Après en avoir été membre fondateur, l’ANMF incite toujours plus de meuniers à participer à Hypérion-Observatoire de la qualité sanitaire des céréales et des produits céréaliers, afin de mutualiser les résultats d’analyses de contaminants des blés/farines/issues.
RÉSULTATS OBTENUS
50 meuniers représentant 70% de la production de farine fournissent leurs données à Hypérion.
Axe 2 : Bonnes pratiques professionnelles et exigence réglementaire
DÉTAIL DE L’ACTION
Déposé en 2015 auprès de la DGCCRF, le Guide de bonnes pratiques d’hygiène en meunerie modifié a étendu son champ d’application aux issues de meunerie destinées à l’alimentation humaine et animale et inclut les transports amont et aval (farines et issues).
RÉSULTATS OBTENUS
Appelées « Issues », les sons, remoulages et farines basses sont les co-produits obtenus lors de la fabrication de farine, après extraction de la plus grande partie d’amande farineuse du grain. Ils constituent 20 à 22 % du blé mis en œuvre, soit environ 1,2 million de tonnes / an.
Les sons (64% des issues) sont principalement constitués de fragments d’enveloppes, les farines basses (4%) de particules d’amande et enfin les remoulages (32%) ont une composition intermédiaire entre les sons et les farines basses.
Progrès
Axe 2 : Bonnes pratiques professionnelles et exigence réglementaire
DÉTAIL DE L’ACTION
Se basant sur les travaux du programme Acyvia, l’ANMF a diffusé en 2017 l’empreinte environnementale des farines auprès des partenaires de la filière.
RÉSULTATS OBTENUS
Avec 49 g équivalent CO2 émis pour 100 g de farine, l’impact sur le changement climatique des étapes amont, fabrication et transport de la farine s’avère relativement faible.
De même, avec 0,6 litre consommé pour 100 g de farine, la consommation d’eau tout au long du cycle de fabrication de la farine reste également faible.
Le process meunier, en lui-même, se limite à 2,2 g équivalent CO2 émis pour 100 g de farine (4,5 % de 49 g) et à 0,06 litre pour 100 g de farine (10 % de 0,6 litre).
L’eau utilisée en meunerie sert au mouillage du blé. Elle est alors entièrement absorbée; aussi le process meunier ne génère-t-il pas de rejet d’eau.
Axe 2 : Bonnes pratiques professionnelles et exigence réglementaire
DÉTAIL DE L’ACTION
RÉSULTATS OBTENUS
Attentes
Vis-à-vis de l’aval
Travailler ensemble sur les insecticides de stockage, allergènes …
Vis-à-vis de l’amont
Travailler ensemble sur les insecticides de stockage, allergènes …